L’Observatoire du conseil financier indépendant #15

À l’heure où Paris et l’ensemble du pays se préparent à accueillir les Jeux Olympiques pour la troisième fois de leur histoire et la première depuis 100 ans, l’actualité hexagonale n’a jamais semblé aussi riche.

Sur le plan politique d’abord, suite aux élections européennes qui ont marqué un revers pour le camp du président Emmanuel Macron, ce dernier a procédé à la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier. Dans ce contexte, qui a appelé à de nouvelles élections législatives, l’indice phare de la place parisienne, le CAC 40, a subi une volatilité importante au cours du mois écoulé. L’indice clôture ce second trimestre avec une perte de -8,85% et une performance YTD presque stable de -0,85%.

En parallèle d’une actualité politique fournie et incertaine, les investisseurs ont également suivi avec beaucoup d’attention les évolutions économiques. En Europe, la BCE a ainsi pris la décision de baisser ses taux directeurs de 25 points de base. Depuis le 12 juin, le taux de refinancement est désormais de 4,25% et de 3,75% pour le taux de dépôt.

Même si cette annonce n’a eu que peu d’effet sur les marchés financiers, elle reflète une certaine forme de résilience dans la croissance de la zone, qui reste tout de même fragile et est estimée à 0,7% pour 2024, ainsi qu’un niveau d’inflation en baisse, qui s’établit à 2,4% sur un an à fin avril 2024.

Outre-Atlantique, l’économie américaine a également montré des signes de résilience au cours du T2, malgré des défis persistants. Alors que la FED poursuit son objectif de contrôle de l’inflation, ce ne sont désormais plus que 2 baisses des taux qui sont anticipées d’ici à la fin de l’année par les principaux analystes. En cause, une « absence de progrès » sur le front de l’inflation qui force l’institution à adopter un comportement « data dependant ». De plus, la période électorale approche et la FED préfère ne pas intervenir durant cette période.

Même s’il a contribué à amplifier la volatilité observée sur les marchés financiers, le contexte macro-économique reste globalement favorable aux actifs risqués et porteur pour les investisseurs désireux de se tourner vers des supports en unités de compte.

La sélectivité, l’expertise et l’accompagnement qu’offrent les Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) contribuent à renforcer leur rôle de conseil et leur légitimité pour guider leurs clients dans leurs différents objectifs tout en cherchant à optimiser leurs allocations. Leur expertise reste primordiale, aussi bien dans le choix de l’enveloppe (assurance-vie, comptes-titres, PER, prévoyance, épargne salariale…), que dans la sélection des produits d’investissement et la prise en compte des bonus des assureurs.

Les experts de l’Ingénierie Financière de Nortia ont travaillé conjointement avec les CGP pour suivre les unités de compte qu’ils plébiscitent et vous communiquent les grandes tendances observées au second trimestre de l’année 2024.

Cet Observatoire du Conseil Financier Indépendant a vocation à donner les clés pour mieux comprendre le rôle des CGP, acteurs majeurs de la gestion de patrimoine.

Bonne lecture ! 📖